Introduction

Vous l'avez révé, Le Pen ne l'a pas fait !

Bien sur JMLP ne fait pas le signe de la Shahada (Attestation de Foi des Musulmans)

 

 

 

 

Le Pen et l'Islam

 


Islamophobe, cette accusation traverse l’esprit de tous les musulmans comme une trainée de poudre mais d’où vient cette affirmation ?

 

Depuis 50 ans, nos esprits ont été martelés et façonnés à l’idée que Jean-Marie Le Pen était un fervent et acharné islamophobe. Ruse efficace pour séparer le leader d’Extrême-Droite d’une éventuelle base électorale musulmane qui lui a toujours fait tant dé »faut pour les élections ou ressentiment fort, dissimulé, à l’égard des « bougnoules islamiques » ?

 

Le premier vrai contact de Jean-Marie Le Pen avec des populations musulmanes s’est déroulé lors de son engagement dans les rangs de l’armée française en 1956 lors de la campagne de SUEZ.

 

En septembre 1956, il quitte les bancs de l'Assemblée Nationale pour s'engager dans son ancienne unité devenue le 1er Régiment Etranger de Parachutistes, avec lequel il participe comme chef de section au débarquement de vive force à Port FOUAD en Égypte.

 

Très vite, le jeune soldat va se distinguer des autres soldats français en s’attirant la sympathie des prisonniers égyptiens internés dans les camps de prisonniers.

 

La raison ? L’état-major français, désireux de collecter des informations sur l’ennemi,  va installer des micros chez les prisonniers et surprendre de nombreuses discussions liées à un certains soldats Le Pen.

 

Fait étrange, ce soldat, plutôt discret, semble s’être attiré la sympathie d’un grand nombre de prisonniers. Renseignements pris, il s’avère que le soldat Le Pen fait inhumer les soldats français de confessions musulmanes et les soldats égyptiens tués aux combats selon les rites de la religion musulmane.

 

S’expliquant plus tard sur son geste, le soldat Le Pen déclarera modestement ! « Chez moi en Bretagne, nous sommes très croyants et nous connaissons la valeur de la foi et il était de mon devoir d’enterrer ces soldats adversaires selon leur rite religieux.

 

Devant cette forme de respect, l’Etat-major ordonna au soldat Le Pen de s’atteler à veiller à ce que tous les soldats égyptiens soient enterrés selon les rites islamiques et pour ce faire, il fera appel à des imams pour assurer le rinçage, l’embaument dans le linceul et l’enterrement vers la direction de la Mecque.

 

Pour le soldat Le Pen, l’épreuve la plus douloureuse sera de remonter des dizaines de corps de soldats égyptiens en putréfactions abandonnés sur le Nil.

 

Il fera lever une embarcation pour repêcher les corps et leurs assurer les derniers sacrements comme le lui dicte sa propre foi chrétienne.  

 

Ses états de services font état de plusieurs décorations décernées pour respect des croyances de l’ennemi, distinction qui n’avait jamais été décernée par l’armée Française à un de ses soldats.

 

Peut-on s’arrêter là pour dire que l’ « islamophilie » de JMLP se cantonne à une anecdote égyptienne.

 

Autre théâtre des opérations où Le Pen s’est engagé aux côtés de la France, l’Indochine où il incorporera un organe de presse  en tant que sous-lieutenant dans le 1er Bataillon Etranger de Parachutiste dans le corps expéditionnaire français.

 

Même si il n’est pas engagé militairement dans le conflit, il aura l’opportunité de côtoyer de nombreux soldats français de confessions musulmanes dont il appréciera autant la bravoure aux combats que l’indéfectible loyauté envers la France.

 

C’est en Algerie que JMLP renouera des contacts amicaux avec la communauté musulmane allant jusqu’à soutenir la candidature d’un Français de confession musulmane.

 

Ahmed DJEBBOUR sera élu député de la circonscription Alger de l'Algérie Française de 1958 à 1962, dans le groupe Unité de la République, première législature de la Vème République.

 

Proche de JMLP, il est blessé de plusieurs balles à Paris le 26 juillet 1958 lors d'un attentat du FLN et se reposera à La Trinité-Sur-Mer chez ce dernier.

 

Le Pen, lors d’un meeting de soutien à Ahmed DJEBBOUR, perdra son œil à la suite d’une rixe qui éclata entre les pros et les antis DJEBBOUR.

 

Il échappera par la suite à plusieurs attentats car il a toujours considéré que le FLN n'était pas le parti qu'il fallait à l'Algérie. Il s'était élevé contre le couvre feu qui visait les Africains du Nord en octobre 1961 (JO du 08/10/1961), par solidarité avec les travailleurs et non avec le FLN ; il considérait que ce couvre feu était une mesure discriminatoire.

 

Choqué par la violence des répressions et par leur caractère raciste, lors de la manifestation du 17 octobre 1961, il a fait partie de la commission d'enquête parlementaire dont le président était M. Samarcelli.

 

Après l'indépendance, choqué par le sort qui était réservé aux Harkis, il a défendu leurs droits en créant  le Front National des Rapatriés Français de Confession Islamique (FNRFCI), association nationale, dont il a été le président jusqu'en 1974.

 

Son frère aîné est mort en combattant pour la France, à la libération de Marseille, durant la seconde guerre mondiale.

 

Jean-Marie Le Pen, prit d’affection pour sa fille Soraya Djebbour, assurera son élection en tant que  première femme musulmane élue au Conseil Régional d'Ile-De-France en 1986 sous l'étiquette Front National.

 

Pourtant des zones d’ombres subsistent sur certaines pratiques notamment celles de la tortures qui auraient été commises sur des algériens.

 

Mais Le Pen est un affectif, un passionné de l’Algérie française. Alors qu’il siège comme Député de la Seine et fait figure de « faucon » en assumant le rôle de porte-parole de son groupe politique.

 

Très en pointe sur les questions liées à l’Algérie, JMLP va se distinguer complètement de ses propres amis poujadistes en tenant à la Tribune de l’Assemblée un discours qui sonnera comme l’un des meilleurs discours tenus dans l’hémicycle et qui fera honneur à la France.

 

 Invité le 9 mars 1956 à exposer la position de son groupe sur le projet de loi déposé par le gouvernement de Guy Mollet sur les pouvoirs spéciaux en Algérie, le député de la Seine déclarera : «  L'hostilité à l'indépendance de l'Algérie doit s'accompagner d'une prise en compte de certaines des revendications des populations musulmanes, et notamment de celles relatives aux droits politiques. Ce n’est point les Musulmans de l’Algérie française qui ont besoin de nous, c’est la France qui a besoin de la jeunesse musulmane d’Algérie ».

 

Pour donner un sens à son engagement en faveur des Musulmans,  il se déclarera ainsi, le 28 juillet 1956, partisan de l'intégration des musulmans au sein de la communauté politique nationale.

 

Tout le long de sa carrière, JMLP va lier de nombreux liens d’amitiés avec des dirigeants et des responsables de partis arabes et musulmans.

 

Loin des clichés de l’islamophobe haineux, JMLP est de cette trempe d’individus qui fonctionne au kérosène de la justice comme le célèbre Général BIGEARD qui avait déclaré dans un de ses ouvrages « Ils étaient nos plus grands ennemis mais ils étaient d’une bravoure inégalable et de fiers combattants que ces Fellahs ».

 

Il y a quelques années, JMLP avait défendu les grévistes de la faim Harkis qui réclamaient leurs droits, il avait défendu le principe de décristallisation des pensions militaires au profit des anciens soldats musulmans et reconnaissait que les 5 piliers de l’Islam étaient compatibles avec la France.

 

Il récidivera en 2011 en déclarant les mêmes propos et en soutenant le droit à la pratique cultuelle pour les Musulmans de France et pour la construction de mosquées décentes sous certaines conditions, largement acceptables pour les français musulmans.

 

Après lecture de ce parcours extraordinaire, qui pourrait croire que JMLP n’est qu’un vulgaire raciste islamophobe si ce n’est qu’un idiot utile à qui le système a fait croire autant de mensonges.


 

 

 



30/08/2011
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