Introduction
Le Pen et l’Immigration
Parmi les sujets les plus commentés et les plus controversés des thématiques défendues par Jean-Marie Le Pen, l’immigration est sans nul doute la plus délicate à aborder.
Cette problématique est la plus sensible à traiter car elle aborde un registre humain, des gens quittant leurs pays d’origines pour des lendemains confortables, et une dimension socio-économique, insécurité liée aux clandestins et exploitation des travailleurs immigrés par le patronnât.
Depuis 50 ans, l’idée d’un racisme anti-immigré de la part de JMLP a fortement été développée par la presse et le pouvoir en place.
Mais que dit JMLP en substance et dans ses nombreuses interventions pour s’attirer autant les foudres des bien-pensants de l’establishment ?
Les travailleurs immigrés sont, selon lui, instrumentalisés par le MEDEF pour profiter d’une main d’œuvre bon marché, qui par sa situation administrative ne se plaint jamais et joue d’une surenchère salariale sur la concurrence entre salarié français et immigrés.
Les récents points de convergence entre Olivier BESANCENOT et Laurence PARISOT sur la question des travailleurs immigrés dénotent une volonté commune de protéger leurs intérêts.
Pour l’un, les immigrés représentent un véritable vivier électoral et pour l’autre, les immigrés permettent, par leur exploitation, d’engranger de pharamineux profits et bénéfices.
JMLP a toujours eu l’honnêteté d’affirmer que les immigrés étaient les victimes d’un système peu regardant sur le droit du travail ou les conditions d’emplois et que le seul et véritable adversaire des immigrés n’était pas JMLP mais le patronnât dévoyé et corrupteur.
En tant qu’ancien élu poujadiste, JMLP sait parfaitement comment le grand patronnât a tenté de spolier et de soudoyer les artisans et les gérants des PME-PMI tout comme il est conscient que ce même Grand Patronnât s’aveugle à exploiter la précarité des immigrés.
Pas besoin de sortir de l’ENA ou de Polytechnique pour s’apercevoir que les immigrés primo-arrivants n’ont toujours pas trouvés leurs repères 60 ans après leurs installations sur le territoire national.
Absence totale de politique d’accueil et d’intégration des immigrés et incapacité du Pouvoir à gérer les « conséquences » d’une politique laxiste de l’immigration que les dernières vagues d’immigrations n’ont fait qu’aggraver en accélérant la paupérisation des premiers migrants.
Tous les pays du Monde y compris les pays d’origines de l’immigration régulent leurs flux migratoires mais on demande à la France de pratiquer une politique ouvertement pro-immigrée au grand damne des nationaux qui n’arrivent pas à s’assurer leurs conforts minimum.
Mal comprise ou mal expliquée, la préférence nationale défendue par JMLP était une mesure protectionniste accordée à tous les nationaux français, sans distinctions, mais qui remettait en cause les intérêts du pouvoir politique et patronal.
JMLP, comme tous les Français, est devant un fait accompli dont les conséquences s’aggravent d’année en année, il est seul à proposer des mesures, certes radicales, qui pourraient juguler l’hémorragie et rétablir l’équilibre salarial dans le monde du travail.
Intensification des partenariats avec les pays d’immigrations pour fixer les populations sur place, échanges et transferts des compétences, coopération accrue dans le cadre du Micro-crédit et mise en place d’une politique de retour volontaire et d’une intégration des migrants dans notre pays.
Est-il donc si dangereux d’affirmer que de pauvres gens sont exploités par un patronat avide de profits, que des misérables sont victimes de filières criminelles, que les milliers de morts dans les déserts et à travers les océans et les mers paient un prix trop lourd, qu’il faut aider par le partenariat et le développement durable les nations émergentes, qu’il faut sauver les emplois des nationaux et que l’insécurité engendrée par l’immigration clandestine doit-être combattue par la tolérance ZERO ?
Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, Sénégal, Mayotte, Afrique du Sud, Australie, Comores, Tunisie…tous commencent à élaborer des politiques de contrôles et de régulations des flux migratoires à leurs frontières.
Si vous écoutez les dirigeants africains ou du monde arabo-musulman qui sont confrontés à des vagues d’immigrations et aux conséquences qui en découlent, seront’ ils aussi traités de racistes ?
Ou est-ce que ce privilège n’est réservé qu’au beau blond d’origine bretonne au doux surnom de JMLP ?