Introduction
Le Pen et la Banlieue
Jean-Marie Le Pen n’a jamais dissocié la question sociale de l’immigration, dont selon lui, elle contribue à la baisse des salaires et créée des déséquilibres entre les individus dans la société française.
Depuis 50 ans, JMLP n’a eu de cesse de mettre en accusation les politiques de la ville successives qui ont contribués à l’appauvrissement de la France et à la marginalisation des Banlieues.
Entre écart et inégalité sociale, il reconnait que les immigrés sont les victimes, bien malgré-eux, d’un patronnât avide d’une main-d’œuvre malléable, contrôlable et jetable à souhait et d’une classe politique qui préfère entretenir une relation d’indigénat en direction des classes populaires de nos quartiers.
JMLP a toujours plaidé pour une régulation du flux migratoire car les dernières vagues d’immigrations avaient loupées leurs rendez-vous avec l’intégration.
Rajouter de la pauvreté à la pauvreté, c’était, toujours selon JMLP, s’assurer la paupérisation des grands ensembles urbains pendant encore des générations.
Aujourd’hui, les conditions de vie dans les banlieues lui donnent raison et ses constats, même si ils ne sont pas tous partagés, incitent à la méditation et au mea culpa.
Sa venue sur la Dalle d’Argenteuil à la rencontre des gens des quartiers démontrent que JMLP a aussi un impact sur des populations de plus en plus usées d’être amalgamées avec les délinquants et les clandestins.
A l’instar de Dominique De Villepin, pour son courage à l’ONU, JMLP bénéficie d’un capital sympathie auprès des Banlieues en raison de ses prises de positions sur l’impérialisme et le nouvel ordre mondial. Dommage de ne pas avoir su exploiter politiquement ce capital sympathie de gens qui se reconnaissent, malgré leurs origines, aux revendications d’un JMLP toujours aussi attaché à la France et ses quartiers.
JMLP est l'ami des Banlieues même lorsqu'il leurs dits des vérités pas bonnes à entendre.